J’ai 48 ans et je suis maman de 2 jeunes hommes formidables qui ont fait et qui continuent de faire mon bonheur et ma fierté;

J’ai aussi la chance d’avoir rencontré et épousé l’homme qui partage ma vie depuis de nombreuses années, et avec lequel c’est merveilleux de vivre le quotidien, l’exceptionnel, les projets, les embuches…

J’ai eu, une grand mère qui, il y a quelques années m’a transmis 2 choses : la première est un don, la deuxième sa bague de fiançaille;

Je pratique avec respect la première des choses, le don de barrer le feu, de se focaliser entièrement sur l’autre pour accompagner sa peine ou ses souffrances;

Je porte en pendentif la deuxième, comme un symbole qui me rattache à elle.

Pourtant, moi, la cartésienne, la matheuse, l’architecte, j’ai eu bien du mal au début à accepter, et à comprendre;

J’ai essayé de vouloir comprendre le comment et le pourquoi, pour simplement finir par lâcher prise et faire;

Faire en premier avec mon père que j’ai accompagné, pendant 2 ans dans sa maladie. Cette étape a été importante pour moi car encouragée par la médecine traditionnelle qui m’engageait à continuer, limitant ainsi brûlures et douleurs; Je me rappelle pour autant que toutes les techniques quelle qu’elles soient ne se substituent jamais à la médecine traditionnelle, ce ne sont que des techniques d’accompagnement, pouvant apporter du bien être ou du mieux être;

Comme c’était la première fois que j’accompagnais un malade, je ne me rendais pas vraiment compte de ce soulagement;

Ce n’est que plus tard, lorsque j’ai accompagné Chantal qui était “dans sa troisième récidive”, que j’ai ressenti au travers de ses mots ce qu’était ce soulagement.

Ces 2 là, resteront tendrement mes petits cobayes, mon père pour le magnétisme, Chantal pour l’hypnose et le magnétisme. J’étais leur petite fée;

Mais j’avais quand même cette idée en tête qu’il y a forcément une « technique » derrière tout ça, qui devait me permettre d’améliorer encore plus les choses.

J’ai passé beaucoup de temps à chercher où je pouvais me former, tout en ayant la certitude que dans ce domaine, on peut tomber sur des charlatans (voire des gourous) ou sur des usines à formation, ce qui me faisait peur.

J’ai alors fait une rencontre avec D. VARMA, qui m’a permis de mettre un pied dans le monde de l’hypnose et de la thérapie.

Ce fut une rencontre riche d’échanges : il a su mettre un cadre et une méthode là ou parfois tout partait dans tous les sens; Il a encouragé mes propres pratiques, respectant mes choix et mes engagements tout en élevant toujours plus la rigueur attendue pour obtenir des résultats satisfaisants;

Cette formation m’a aussi permis de comprendre que rien n’est figé dans les outils, tout peut évoluer, et aujourd’hui j’applique avec respect ce qui m’a été transmis par ma grand mère, par mes différents formateurs tout en me laissant la liberté d’utiliser « les bons outils », en fonction des personnes, des échanges;

Même si le cadre est le même, les séances peuvent être complètement différentes d’une personne à une autre ou d’une séance à une autre, s’adaptant à chacun.

Ma légitimité à parler des gens qui me sont proches, mon mari, mes enfants, mon père, est naturelle;

En revanche, j’ai transmis à D. Varma, mon principal formateur et à Stéphan, le frère de Chantal aujourd’hui disparue, une demande m’autorisant à les citer dans ma présentation.